Localisation
Présentation
Histoire
Fraise: Définition
Fraise: Histoire
Fraise: Renommée
Musée de la Fraise
Fraise: Utilisation
Diaporama













































Un siècle plus tard, la rêve monastique s'éteint. C'est la
Révolution française, un monde nouveau doit se construire peu à peu. Epoque de transition difficile. Transition marquée par les hésitations de la destinée de la Marlagne : après quelques années d'abandon, un bref retour à la vocation religieuse avec l'évêque de Namur Pisani de la Gaude qui y construit notre chapelle de Marlagne (1818) et vient s'y reposer avec ses séminaristes.
L'évêque disparut, c'est vraiment la fin de l'ancien régime.

Désormais Marlagne entre dans
l'ère de l'industrialisation et du capitalisme : le vieux désert devient propriété de la Société
Générale et de ses actionnaires, on tente d'y installer une sucrerie mais cela ne durera pas (1837-1850).

Le règne de l'industrie et de la bourgeoisie n'en meurt pas pour autant. Au contraire, cela ne fait que commencer puisque c'est un industriel de Charleroi, Adrien Drion, qui rachète le domaine et y construit un château.














Une nouvelle ère débute alors à
Wépion qui n'avait jamais connu de seigneur jusque là. Certes ce n'est pas un seigneur féodal d'ancien régime, c'est un seigneur moderne, bourgeois et paternel, image type du XIXe siècle.
Désormais tout est centré autour du château, tout en part et tout y revient; fascination exercée par ce mode de vie inconnu.

Mais cela non plus ne durera pas éternellement et à la mort de la Douairière (1928), le domaine sera une fois de plus vendu.

Renouant avec sa première destinée, il connaîtra pour un court moment une seconde installation religieuse (1929-1936). Après les Carmes, les Bénédictines. Rêve impossible, vite abandonné. Quelques années à peine avant que n'éclate la seconde guerre mondiale, les Bénédictines quittent la marlagne. Et le désert se trouve encore un peu plus abandonné qu'avant. Terre sauvage, bâtiments en ruines, murs à demi écroulés.

Pour les anciens, l'histoire s'arrête là. Pour les nouveaux habitant du désert elle commence : morcellement du domaine, promotion immobilière, nouveau " château " sur les ruines de l'ancien. En 1971, en effet, fut construit le centre culturel de la communauté française.